Perenco files: Les secrets toxiques d’un géant du pétrole

Illustration of the Perenco Files investigation
Alexia Barakou

Un succès qui a surtout profité à ses propriétaires, les Perrodo. Une famille milliardaire, qui a donné son nom à l’entreprise (Perrodo Energy Company) et bâti sa légende, loin des projecteurs et des médias. « Vivons heureux, vivons cachés », pourrait être le slogan de cette entreprise qui a préféré retirer sa cotation en bourse, pour passer sous les radars. Ainsi, le groupe échappe à toutes les règles de transparence auxquelles sont tenues ses grandes sœurs européennes, comme Total et Shell. Avec moins de 10 000 employés dans le monde, l’opérateur n’est pas non plus tenu de publier son plan de vigilance pour prévenir les risques environnementaux, de violations des droits humains et de corruption.



Pourtant, l’activité de Perenco mérite que l’on s’y attarde. Spécialisé dans le rachat de puits matures dont les majors de l’or noir se débarrassen ten raison de la diminution de leurs réserves, l’opérateur « optimise » les coûts, notamment en utilisant des installations “vétustes”.

Depuis plusieurs mois, Investigate Europe et Disclose collaborent à la première enquête internationale sur Perenco. Une série d’investigations qui feront la lumière autant sur son empreinte environnementale dans le monde, que sa structure financière organisée via des paradis fiscaux en passant par ses liens au plus hauts sommets des Etats. 

#PerencoFiles est une enquête en cours soutenue par le IJ4EU Investigation Support Scheme.

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